Tessa Kostas
Sixième année
Nombre de messages : 10
Maison / Métier : Gryffondor
Date d'Anniversaire / Âge : 17 ans
Amour : La pluie. Peut-on être l'amoureuse de la pluie?
Date d'inscription : 10/08/2009
![Still Alone! [PV] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) | | Sujet: Still Alone! [PV] Ven 12 Mar - 22:45 | |
| Maybe surrounded by
A million people I
Still feel all alone
À l'horizon, le soleil se couche. Les couchers de soleil ont toujours été mon moment préféré. Entre le jour et la nuit. Je suis couchée sur le sol. Dans une herbe glaciale qui me détend. À côté de moi, un grand arbre. Ma tête est accoté sur un grand saule pleureur. Quelques lucioles commencent à montrer leur bout du nez. J'ai froid dans la grande robe de sorcière noir à l'effigie d'un grand lion doré. Je n'aime pas les gens ici. Je n'ai jamais aimé les gens. Pour beaucoup, je suis un objet de curiosité. Mais qui est cette nouvelle sixième année de Gryffondor qui a cet air blasé et torturée? D'où vient-elle? Pourquoi ne cherche-t-elle pas à aller avec les autres? Mon mystère, je l'aime. Il me protège des autres. Je ne réponds à aucune des questions. Je suis miss invisibilité et ça me plait bien.
J'ai récidivé. J'avais dit, il y a deux mois à mon cher et tendre Fabrice que j'arrêterais de fumer des joints. Il m'a cru. Comme il a cru que je serais capable de passer par dessus l'amour que je ressentais pour lui. Comme il a cru que je partais parce que Poudlard avait cherché à avoir une des meilleure étudiante de Beauxbâtons. J'ai menti sur toute la ligne. Je n'ai pas arrêter la marijuana mais j'ai arrêté l'alcool. Je n'ai jamais cessé de l'aimer. C'est moi qui aie suppliée la directrice de Beauxbâtons de faire mon transfert à Poudlard, pour ne plus que les autres ne me regardent comme la fille qui couche avec le directeur de sa maison. J'ai donc un joint à la main et je regarde amusée la fumée s'échapper de mes lèvres.
Le noir des robes d'ici me saoule. Si la directrice n'aurait pas découvert qu'il y avait quelque chose entre Fabrice et moi, je serais encore dans les robes bleus de beauxbâtons. Le bleu, la couleur de la joie! Le noir, celui du coeur de Tessa qui étouffe dans toute cette noirceur. Je m'enfuirais en courant et je nagerais toute la manche pour aller me caler dans les bras chauds de mon prince charmant. J'inventerais la machine à voyager dans le temps pour que ce soir là je sois capable de résister à l'envie de sentir ses lèvres chaudes se frôler aux miennes. Pour que je n'aie pas besoin de ce baiser pour être capable de dormir dans mon lit. Mais c'est impossible... et je suis prise dans cet univers ou les robes sont noires. Comme le coeur de Tessa qui a tant souffert. Et j'ai l'impression que les gens tentent de comprendre mon mystère... mais ils ne peuvent pas. Comment les gens pourraient être heureux avec une mère enfermée à l'asile? Un amant trop vieux pour soi? Et un joint comme meilleur ami?
J'ai mal à l'intérieur. Mal à ma Grèce natale, à la mer plus bleu d'un ciel d'été, aux maisons blanchies à la chaux, à la crique ou j'allais l'été mettre mes pieds dans l'eau froide quand j'avais mal, à mon petit appartement que j'avais trouvé avec les filles quand j'avais quatorze ans... J'ai mal à l'amour, à l'âme, aux souvenirs, à ma mère qui est un visage pâle et creux qui git sur un lit immobile pendant des heures et des heures sans bouger d'un pouce, à mon appartement que j'ai partagé cet été avec Fabrice qui ne voulait pas me perdre, à nos moments de fous rires, à Tatie qui me manque malgré les nombreuses années qui ont éloignés sa mort de moi... J'ai mal aux apparences que je donne, j'ai mal à la tristesse que je ne suis pas capable de ressentir et à cette indépendance que je pousse à l'extrême pour que les gens n'aient pas envie de me blesser d'avantage que je ne le suis.
Je fume en silence. Et je m'assis. J'ai la nausée. J'écrase ce qu'il me reste et j'ouvre un morceau de parchemin... Je le fixe un court instant. Je le referme. Il ne me sert à rien de tenter de faire ce devoir de soin aux créatures pour demain. J'ai mal au coeur et je suis écoeurée. J'ai cette envie folle de pleurer jusqu'à ce que ma propre mort vienne me chercher. Je sens des larmes s'échapper de mes yeux. Je pars à pleurer en rallumant le joint et en en prenant une autre longue bouffée. D'une petite voix, brisée et entrecoupée de douleur, je dis en soupirant.
"Fuck l'amour!" | |
|
Sean Denzey
Directeur Gryffondor | Professeur soin créatures magiques
Nombre de messages : 132
Date d'inscription : 19/06/2005
| | Sujet: Re: Still Alone! [PV] Mer 17 Mar - 7:59 | |
| Dernier cours de la journée terminé, enfin ! Hop hop hop, les élèves, on ne traine pas. Le professeur souhaita à ses élèves de passer une bonne soirée et bon appétit en leur servant un sourire qui voulait dire : désolé-de-vous-avoir-donné-un-papier-à-me-remettre-pour-demain-je-sais-que-c’est-chiant-mais-c’est-mon-boulot-et-c’était-à-vous-de-ne-pas-prendre-mon-cours-si-vous-ne-vouliez-pas-avoir-de-devoirs. Il attendit que tous ses étudiants se soient dispersés avant de prendre lui-même le chemin du château. He was STARVING. Un peu plus et il entrait dans la Grande Salle en courant pour être le premier à pouvoir se servir dans l’énorme buffet qui apparaissait à chaque fois lors des repas. Il s’était assit près de James et garda ses yeux baissés sur son assiette. S’il les relevait, Sean allait croiser les yeux de Kaë –.
Hey merde.
Parce que le plat qu’il voulait n’était pas directement devant lui, il dût s’étirer vers la droite et par la même occasion, croiser zeregard. Soudainement, il n’avait plus faim. Pour avoir l’air moins imbécile, il prétexta à son voisin qu’il avait vu une mouche et qu’il voulait l’empêcher de se poser dans la nourriture. Ouais, il retourna gentiment à son assiette et ne leva plus les yeux sauf pour regarder James. Pas question qu’il regarde de l’autre côté. Ze regard pourrait le fixer ou pire encore, ils pourraient s’observer. Pas que Kaëlla Hayden était devenu la peste depuis l’année précédente – après la soirée trop arrosée – mais disons que ça compliquait un peu les choses… En quelques sortes. Non ? Pas vraiment ?
Il ne saurait pas vraiment dire en fait. James, Kaëlla et lui étaient reconnus pour s’envoyer des vannes chieuses sauf que bon. Ce n’était plus l’envie de Sean dernièrement. Ses méninges allaient à vive allure ce qui le faisait trop penser. Si, si. Trop penser. Il ignorait que sa collègue était enceinte, mais le simple fait qu’il commençait à découvrir une nouvelle facette de cette femme – qui au début, avouons-le, lui semblait froide, désagréable et tous les défauts possibles d’attribué aux représentants de Serpentard – qu’il ne connaissait pas tant que ça finalement. On n’avait qu’à la regarder à la façon qu’elle agissait avec son fils. Une nouvelle femme, non encore mieux : Une maman.
C’était ce que l’on pouvait lire sur le visage de la professeure de potions, la joie d’être maman. Lui aussi avait goûté à la joie d’être parent, par contre, le destin décida qu’il ne pouvait l’être plus de deux ans. Bref, pas de mélodrame. À la fin du repas du soir, Sean prétexta avoir à faire à l’extérieur – supervisé la naissance de scroutes à pétards même si techniquement, il restait encore trois mois, mais ça, personne ne le sait sauf le professeur du cours soin des créatures magiques – pour s’éclipser sans créer de soupçons. L’écossais longea donc la Forêt Interdite, alla échanger quelques mots avec Seppo, le garde-chasse, et se décida qu’il était maintenant temps de rentrer. Le soleil était couché depuis un bon moment déjà et s’il voulait être capable de se tirer de son lit pour les cours du lendemain, il ne devait pas trop lambiner.
Il décida donc de couper par les jardins… Parce que ça sentait bon. Par contre, cette soirée-là, une odeur particulière flottait dans l’air. Le manque de petite brise qui aurait simplement pu dissiper l’odeur trahissait bêtement le consommateur de marijuana. Il se décida donc de suivre cette odeur – puisque comme sur n’importe quel campus, autant moldu que sorcier – l’utilisation illégal de stupéfiants n’était pas autorisé et donc, en tant que professeur et directeur de maison – en gros, figure d’autorité dans cette école – il devait faire son devoir. Il aperçut le saule pleureur ou l’une des élèves de sa propre maison prenait ses aises. Il avait fait de son mieux pour ne pas être discret – jouer à la police était bien la dernière chose qu’il voulait faire se soir.
« Miss Kostas, il dut par contre fouiller sa mémoire pour se rappeler du nom de la jeune femme couché à même le sol, disons qu’il avait plusieurs élèves et que la mémoire des noms était plus ou moins son fort. Est-ce que tout va bien ?»
Question totalement ridicule à poser. Des larmes avaient clairement osé quitter les grands yeux bleus de l’adolescente. Il ne fallait pas être devin pour s’en rendre compte. | |
|
Accueil